Éric Roy (entraîneur de Brest, après la défaite 3-1 face au PSG ) : «Didier Roustan a bercé mon adolescence. J’y pense. Le foot est parfois peu de chose… (…) Le match ? Il y a toujours des enseignements. Mais face à l’adversaire le plus compliqué en Ligue 1, ce match est arrivé un peu tôt, avec des joueurs qui jouaient leur premier match, d’autres qui n’étaient pas au top physiquement. Il y avait la volonté d’être acteur. Le regret, c’est de prendre un but tôt en seconde période. On récupère le ballon deux fois et on le perd deux fois… Et on donne le troisième. Ce PSG est bien plus fort que la saison dernière sur le plan collectif. On a fait de bonnes choses mais face à ce genre d’équipe, il faut être meilleur et ça a été compliqué. Quand tu multiplies les efforts pour défendre, il peut se passer ce qui est arrivé… Il y a un peu de regrets, mais on a été battu par une équipe bien meilleure que la nôtre. 

Prêts pour la C1 ? J’espère déjà que le Sturm Graz ne sera pas aussi fort que le PSG (rires). Ça doit être un match jouable pour nous. Si on n’a pas l’ambition de gagner ce match, je ne sais pas lequel on aura l’ambition de gagner… Ce match va décider de la suite pour nous dans cette grande compétition. Le PSG plus fort ? Je l’avais déjà ressenti en voyant leurs précédents matches. Même sans être à 100% physiquement, ils avaient plus de contre-pressing, de densité, mais j’ai aussi l’impression que ça court plus, l’équipe joue ensemble collectivement, ils ont beaucoup de joueurs qui peuvent jouer à différents postes avec de la qualité. Après, c’est une équipe qui sera dangereuse, même en C1, pour beaucoup d’adversaires… En étant plus justes, on aurait pu les mettre plus en difficulté…» (propos recueillis en conférence de presse)