Le doublé d’Ousmane Dembélé : «Je ne me suis presque pas rendu compte de ses deux buts parce que c’était un match difficile contre une équipe de haut niveau. On a eu beaucoup d’occasions. C’est une victoire qui est le fruit du travail, de la constance et de la foi. On a été mené alors qu’on aurait dû mener. C’était un très bon match avant d’aborder la Ligue des champions. Un déclic pour Dembélé ? Je suis admirateur d’Ousmane depuis de longues années. Si je dois payer ma place, je paie pour voir Ousmane avec plaisir. Il est incroyable, on ne sait pas s’il est droitier ou gaucher… C’est un joueur différent. Pourquoi il marque plus ? Le secret est que les attaquants doivent cesser d’avoir le souci de marquer. Quand on a la chance d’avoir le niveau de mes joueurs, c’est un grand plaisir et un privilège.»

La polyvalence des joueurs parisiens : «Ce que j’ai le plus aimé, c’est que j’ai entendu le Parc chanter pendant 90 minutes et 16 joueurs participer, pour récupérer le ballon calmement afin de créer des occasions. Autant de connexion entre les joueurs et le public, c’est satisfaisant.»

Milan Skriniar de retour dans le 11 après avoir été poussé vers la sortie cet été : «Il a très bien joué, il a de bonnes capacités, il est capitaine de sa sélection, il a l’expérience du haut niveau, il a fait un match juste, comme on le souhaitait, fort dans les duels, 10 sur 10 pour Milan.»

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C’est dans la continuité de la fin de saison dernière.

Luis Enrique

Le PSG meilleur collectivement cette saison selon Éric Roy : «On le verra à la fin de la saison avec les résultats de l’équipe, mais en tant qu’entraîneur, on veut toujours progresser. La première saison a été merveilleuse, il a manqué des détails pour aller en finale de Ligue des champions, mais c’est dans la continuité de la fin de saison dernière. Il y aura des défaites, c’est normal dans le football, mais on commence mercredi une compétition qu’on veut tous gagner (la Ligue des champions) et c’est un objectif très clair».

Énervé à la fin de la première période : «Il y a juste eu une action ponctuelle. Mais c’était l’une des meilleures premières périodes qu’on a jouées. Brest joue très bien. J’ai parlé aux joueurs des six occasions en première période lors de la mi-temps. Le foot n’est pas juste. J’ai essayé de leur donner la motivation pendant la pause de continuer de se battre et d’être à la hauteur de nos supporters, on ne peut pas arrêter de lutter.»

Une équipe à son image, fidèle à son idée de jeu : «Ce serait trop facile de dire oui… La saison dernière, il y a eu un match contre Nice en fin de saison, on était presque champion, le Gym jouait la C1… Depuis ça, on contrôle les matches. Ce début de saison est la continuité de la saison dernière. L’idée est de pouvoir toujours dominer et d’avoir le contrôle. Ce n’était donc pas nécessaire de faire signer beaucoup de joueurs, on a déjà un effectif très bon, on attendait les opportunités.»

De nombreux buteurs, bon pour la C1 : «Polyvalence, c’est ce qui caractérise cet effectif. Deux des joueurs les plus déterminants au milieu ne jouaient pas. Ils peuvent manquer, mais j’ai vu la même capacité à jouer sans eux. On est une équipe jeune mais avec de l’envie et de la volonté. On a pu préserver des joueurs importants comme Pacho, Marqui et d’autres. Quelle chance j’ai ! Je suis chanceux d’avoir cet effectif.»

Propos recueillis en conférence de presse