Cet article est issu du «Figaro Magazine»

En quatre romans, Camille Pascal a trouvé et imposé son style, plus proche, grâce à sa verve, de celui des grands conteurs d’histoire que des universitaires assis sur un appareil de notes illisibles en bas de chaque page. Après L’Été des quatre rois , qui reçut le grand prix de l’Académie française, il y eut La Chambre des dupes , puis L’air était tout en feu , et, enfin, cette Reine du labyrinthe. En d’autres termes, l’ancienne plume de Nicolas Sarkozy (avec Henri Guaino), aujourd’hui conseiller d’État, travaille d’arrache-pied puisqu’il publie un roman tous les deux ans.

Avec son nouvel ouvrage, Camille Pascal relate l’affaire du collier de la reine. Ayant étudié toutes les sources connues, il s’est notamment fondé pour écrire son récit sur les Mémoires de l’abbé Georgel, proche du cardinal de Rohan, victime de la machination montée par sa maîtresse Jeanne de La Motte-Valois. Ce faisant, l’auteur reste dans son domaine de prédilection&nbsp…