Avec leur toute petite taille, un corps d’une quinzaine de centimètres, il est difficile d’imaginer que les ouistitis soient capables de prouesses cognitives inconnues à ce jour chez les grands singes (chimpanzés, bonobos, gorilles et orangs-outans). Une équipe de chercheurs de l’Université hébraïque de Jérusalem explique dans la revue Science  que ces petits primates d’Amérique du Sud sont capables de s’identifier les uns les autres avec des vocalises propres à chaque individu. Avant cette étude, on pensait que seuls les humains, les dauphins et les éléphants en étaient capables.

À la différence des conversations humaines, les ouistitis n’utilisent pas à proprement parler de « prénoms » pour s’identifier. Ils émettent des cris de contact, qui leur servent à savoir où est chaque individu dans un groupe lorsqu’ils se nourrissent et ne peuvent pas forcément se voir les uns les autres dans une forêt tropicale très dense. Pour l’étude, les scientifiques…