Entre Michel Barnier et le camp de Gabriel Attal, une première approche à tâtons
RÉCIT – En quête d’une majorité pour gouverner, le premier ministre a tenu mardi sa première rencontre avec les parlementaires Renaissance, soucieux d’obtenir des garanties et tiraillés entre leurs différentes sensibilités.
La relation entre Michel Barnier et le camp présidentiel, c’est comme un dîner dans « un restaurant où on mange dans le noir », à entendre Gérald Darmanin. Une « expérience étonnante, mais qui va être positive, peut-être, on n’en sait rien », s’est amusé mardi midi le ministre démissionnaire de l’Intérieur à l’heure du déjeuner, dans le parc d’un lieu dédié aux mariages et aux réceptions, à Rosny-sur-Seine (Yvelines).
C’est dans ce cadre champêtre que le nouveau premier ministre et une centaine de sénateurs et députés de Renaissance, dirigés par Gabriel Attal, ont doucement allumé la lumière. Contraints de travailler avec ce représentant des Républicains (LR) sans connaître son programme de gouvernement, ils ont échangé avec lui au terme de leur journée de rentrée, à huis clos – fait rare pour un événement d’habitude censé mettre en scène la proximité entre le chef du gouvernement et ses troupes.
Pas une majorité ne peut s’écrire sans nous
Gabriel Attal, à l’égard de ses troupes
Cette année, plongés dans l’incertitude d’une future…