Intégrale, partielle, départementale… à l’Assemblée, 50 nuances de proportionnelle
DÉCRYPTAGE – De Yaël Braun-Pivet à François Bayrou en passant par le Rassemblement national et la gauche, chacun a une idée différente de ce que devrait être un scrutin législatif à la proportionnelle.
Chaque année, le débat revient inlassablement dans la classe politique. Faut-il mettre en place la proportionnelle aux élections législatives afin d’assurer une meilleure représentativité des partis à l’Assemblée nationale ? Après le résultat des législatives de 2024, de nombreuses personnalités politiques ont réclamé sa mise en place. Marine Le Pen et le Rassemblement national en ont même fait l’un de leurs chevaux de bataille, conditionnant leur bienveillance à l’égard du futur gouvernement à la mise en place de cette réforme institutionnelle, qui pourrait leur être favorable en cas de nouvelle dissolution.
« S’il y a de nouveau des élections législatives dans un an, nous pourrions nous trouver dans la même situation de blocage total qu’aujourd’hui (…) Il faut donc adopter un critère, qui permette à une force politique d’avoir une majorité et de gouverner le pays, tout en ayant une meilleure représentation des courants qui la traversent », a détaillé