L’assurance chômage, autre dossier chaud qui attend le futur Premier ministre
Le gouvernement envisageait de durcir les conditions d’indemnisation mais a suspendu sa décision. Or la date butoir fixée au 31 octobre se rapproche pour décider de la suite à donner à la réforme.

C’est l’autre dossier chaud qui attend le futur Premier ministre et son équipe. Et même si Emmanuel Macron a lâché du lest sur l’assurance chômage, le calendrier s’accélère. Début juillet à l’issue du premier tour des élections législatives, le Premier ministre Gabriel Attal a suspendu la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage, contestée à la fois par le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national. Elle visait entre autres à durcir considérablement les conditions d’accès aux indemnités, notamment pour les précaires, à partir du 1er décembre 2024. L’argument avancé alors par le locataire de Matignon : cela aurait été perçu comme « une forme de passage en force ».
Le décret d’application devait être pris le 1er juillet. Il n’a jamais vu le jour. Et les règles en vigueur ont été maintenues. Mais l’exécutif n’a pas renoncé à l’ensemble de la réforme. Il s’est contenté d’une suspension temporaire permettant au futur gouvernement de rediscuter, de débattre, lancer de nouvelles concertations…