L’édition 2025 de l’Eurovision se déroulera à Bâle, en Suisse
Les organisateurs de l’Eurovision ont retenu Bâle comme ville-hôte de la prochaine édition qui aura lieu les 13, 15 et 17 mai prochains, ont-ils annoncé vendredi.
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Bâle, la grande métropole rhénane de Suisse, a été désignée vendredi 30 août pour accueillir l’édition 2025 du Concours Eurovision de la Chanson, le plus grand concours de chant au monde, a annoncé l’Union européenne de radio-télévision (UER).
« La grande finale du concours Eurovision de la chanson 2025 aura lieu à la St. Jakobshalle de Bâle, le samedi 17 mai » 2025, a annoncé l’organisateur.
Bâle, bâtie sur les bords du Rhin à la frontière avec la France et l’Allemagne, a été préférée à la ville de Genève pour accueillir la 69e édition de la compétition.
La tradition de ce concours lancé en 1956 veut que le pays gagnant d’une édition organise la suivante. En 2023, l’artiste non binaire suisse Nemo Mettler avait remporté la compétition avec sa chanson « The Code ».
Il est devenu par la même occasion le premier artiste non binaire à être sacré dans la compétition, à l’issue d’une édition 2024 marquée par des menaces contre la participante d’Israël, en pleine guerre dans la bande de Gaza.
Et de trois !
Ce sera la troisième fois que le pays alpin accueille l’Eurovision, un événement à la résonance planétaire. En 2024, les demi-finales et la finale retransmises en direct ont réuni 163 millions de téléspectateurs, selon les chiffres de l’organisateur.
La Suisse avait eu l’honneur d’accueillir la première édition de l’Eurovision en 1956 à Lugano, puis à Lausanne en 1989, après la victoire de la chanteuse canadienne Céline Dion, qui l’avait représentée l’année précédente avec « Ne partez pas sans moi ».
Le concours Eurovision de la chanson est financé par des contributions des sociétés membres de l’Union européenne de radio-télévision, qui estime que compte tenu des retombées économiques, la ville se doit de participer au financement, notamment pour les frais de sécurité.
Comme souvent, la question du coût fait débat, mais le particularisme suisse des référendums s’ajoute à ces discussions, avec le risque que des formations politiques ne s’y opposent. Dans cette démocratie semi-directe, les citoyens peuvent exiger un vote s’ils obtiennent le nombre requis de signatures, tant au niveau local, cantonal que national.
Avec AFP
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