mercredi, janvier 22, 2025
AccueilInternationalL'Ukraine et la Russie annoncent avoir échangé 103 prisonniers de chaque camp

L'Ukraine et la Russie annoncent avoir échangé 103 prisonniers de chaque camp

L’Ukraine et la Russie annoncent avoir échangé 103 prisonniers de chaque camp

La Russie et l’Ukraine ont procédé à un nouvel échange de prisonniers, libérant 103 personnes de chaque camp, soit 206 au total, ont indiqué samedi le ministère russe de la Défense et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Des Ukrainiens sont accueillis après avoir été libérés dans le cadre d'un échange de prisonniers dans un lieu tenu secret en Ukraine, le 13 septembre 2024.

Des Ukrainiens sont accueillis après avoir été libérés dans le cadre d’un échange de prisonniers dans un lieu tenu secret en Ukraine, le 13 septembre 2024. © Service de presse de la présidence ukrainienne, via AP

Publicité

Nouvel échange de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine. Les deux pays ont annoncé, samedi 14 septembre, avoir procédé à un échange de 103 personnes de chaque camp.

« À l’issue du processus de négociation, 103 militaires russes faits prisonniers dans la région de Koursk ont été renvoyés du territoire contrôlé par le régime de Kiev. En retour, 103 prisonniers de guerre des forces armées ukrainiennes ont été remis », a indiqué le ministère russe de la Défense.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a, lui aussi, confirmé ce nouvel échange de prisonniers sur X. « Nous avons réussi à ramener 103 autres guerriers de la captivité russe en Ukraine. 82 soldats et sergents. 21 officiers. Des défenseurs des régions de Kiev et de Donetsk, de Marioupol et d’Azovstal, de Louhansk, de Zaporijjia et de Kharkiv », a-t-il écrit sur X.


Médiation émiratie

Selon le ministère russe de la Défense, les Émirats arabes unis ont fourni des « efforts de médiation » pour permettre la tenue de cet échange.

Le 24 août, la Russie et l’Ukraine avaient annoncé avoir procédé, également avec la médiation des Émirats arabes unis, à un échange de 230 prisonniers, dont faisaient déjà partie des soldats russes faits prisonniers dans la région de Koursk.

Dans un communiqué distinct, l’armée russe a affirmé samedi qu’elle poursuivait des « opérations offensives » dans la région de Koursk. Jeudi, elle avait annoncé, pour la première fois, y avoir repris du terrain.

Et elle a revendiqué samedi la conquête d’un nouveau village ukrainien, celui de Jelanne Perche, situé dans le district de Pokrovsk, un important nœud logistique menacé par les troupes russes.

Sur la défensive depuis des mois sur le front, l’Ukraine a lancé le 6 août une attaque surprise dans la région russe de Koursk, où elle s’est emparée de plusieurs centaines de kilomètres carrés.

Elle espérait contraindre Moscou à redéployer ses troupes qui sont dans la région de Donetsk et ainsi freiner leurs avancées.

À lire aussiPourquoi l’incursion ukrainienne à Koursk n’a pas calmé les ardeurs russes dans le Donbass

« Escalade mal contrôlée »

Sur le front diplomatique, Volodymyr Zelensky réclame à ses alliés de lui permettre de frapper en profondeur sur le sol russe des cibles militaires jugées « légitimes », comme des bases aériennes d’où décollent les avions bombardant l’Ukraine.

Mais jusqu’ici, les Occidentaux, Américains en tête, hésitent à donner un éventuel feu vert à l’utilisation par Kiev de missiles à longue portée, craignant qu’une telle décision ne puisse être vue par la Russie comme une escalade.

« Les prochains mois et semaines pourraient être décisifs » dans la guerre, a souligné vendredi le Premier ministre britannique Keir Starmer, en visite à Washington.

Vladimir Poutine avait affirmé jeudi que si les Occidentaux autorisaient l’Ukraine à frapper le territoire russe avec des missiles à plus longue portée, cela signifierait que « les pays de l’Otan sont en guerre contre la Russie ».

Un haut responsable diplomatique russe, Sergueï Riabkov, a assuré samedi que l’Occident avaient pris des « décisions il y a quelque temps » pour permettre à Kiev de frapper la Russie en profondeur.

« Washington et Londres font évoluer la situation vers une escalade mal contrôlée. Nous avertissons quotidiennement les autorités contre les conséquences de ce genre d’action », a-t-il affirmé, cité par l’agence Tass.

Volodymyr Zelensky a pour sa part accusé vendredi ses alliés d’avoir « peur » d’évoquer la possibilité d’abattre eux-mêmes des drones et des missiles russes dans le ciel ukrainien, alors que son pays est confronté à une multiplication d’attaques aériennes. 

Kiev a ainsi indiqué samedi avoir encore abattu 72 drones russes dans la nuit.

De leur côté, les États-Unis se sont dits « déterminés à mettre l’Ukraine dans la meilleure position possible afin de l’emporter », et ont affirmé les retards dans la livraison des aides militaires cruciales n’étaient dus qu’à une « logistique difficile », a déclaré samedi un haut-responsable américain.

Participant par visioconférence au forum Yalta European Strategy qui se tenait à Kiev, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a assuré que le président Biden, qui rencontrera son homologue ukrainien fin septembre lors de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, « est déterminé à utiliser les quatre derniers mois (de son mandat) pour mettre l’Ukraine dans la meilleure position possible pour l’emporter ». 

Avec AFP

Le résumé de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaine


Emportez l’actualité internationale partout avec vous ! Téléchargez l’application France 24


Partager :

Source: www.france24.com

Articles Connexes
- Advertisment -
Google search engine

Articles Populaires

Commentaires Recents