L’Ukraine peine à contrer la menace balistique russe
Malgré les livraisons de systèmes antimissiles, le pays reste exposé, et exige de pouvoir mener des frappes en Russie pour prévenir les bombardements.
Kiev
Depuis quelques semaines, l’Ukraine fait face à des bombardements massifs qui n’épargnent aucun territoire ukrainien. À Kharkiv, les frappes aériennes maintiennent leur rythme soutenu ; à Poltava dans le centre de l’Ukraine, 55 civils ont perdu la vie, 300 autres ont été blessés le 3 septembre ; plus tôt dans l’été, le 8 juillet, la Russie bombardait un hôpital pour enfant. À chaque fois, le système de défense antiaérien permet d’intercepter la majorité des missiles. À chaque fois, le système aérien a échoué à prévenir la catastrophe.
« La Russie continue de mener une guerre lâche contre les civils, ce qui constitue des crimes de guerre », écrivait le président Volodymyr Zelensky sur X au lendemain de la plus grande campagne de bombardement russe, le 26 août dernier, mobilisant un total de 236 missiles et drones. Jeudi, à l’occasion de la quatrième Plateforme de Crimée, en présence du secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken, Volodymyr Zelensky a réitéré son exigence…