Thomas Dutronc : «Ma mère était ma première fan»
ENTRETIEN – C’est dans sa maison de Corse que le chanteur a commencé à répéter les chansons de son nouvel album, Il n’est jamais trop tard. Depuis sa terrasse, il peut contempler la mer et la montagne, à quelques kilomètres de son père Jacques.
LE FIGARO. – Il n’est jamais trop tard , votre 5e album, est très tonique et vivifiant…
Thomas DUTRONC. – On a eu la chance de vraiment passer du temps sur chaque chanson. Les différentes interruptions, entre la tournée de l’album Frenchy, le Covid et la tournée avec mon père nous ont permis de revenir plusieurs fois dessus et de remettre une couche de vernis. J’ai passé beaucoup de temps en tête à tête avec mon vieux pote de fac David Chiron. On se retrouvait à la campagne ou ici, en Corse. On buvait un coup et on travaillait toute la nuit : il composait et j’écrivais les textes. C’était toujours un vrai plaisir. Ça ne le dérange pas de refaire une chanson dix fois, d’être en boucle, de chercher des idées. Il y a des chansons que j’ai faites tout seul aussi. Certaines ont sept ans. Il y a aussi plein de trucs qu’on a abandonnés ou pas terminés.