SOMMET DE COPENHAGUE
Un festival de déclarations… et de petites phrases
« Si le climat était une banque, vous l’auriez déjà sauvé ! » a lancé, mercredi, le président du Venezuela, Hugo Chavez. Les négociations menées lors du sommet de Copenhague semblent donc dans l’impasse. Pas les petites phrases. Morceaux choisis.
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« Il faut changer de braquet pour cette conférence oà nous allons droit à la catastrophe. Il reste moins de 24 heures, si on continue comme ça, c’est l’échec ! » Nicolas Sarkozy, président français, jeudi 17 décembre.
« La conclusion d’un accord vide de sens sur le climat lors de la conférence de Copenhague serait pire que de revenir les mains vides de la capitale danoise. » Robert Gibbs, porte-parole de la Maison Blanche, jeudi 17 décembre.
« Si le climat était une banque, vous l’auriez déjà sauvé ! » Hugo Chavez, président vénézuélien, mercredi 16 décembre.
« Les gens disent avec raison : si nous pouvons trouver l’argent pour sauver les banques, nous pouvons, avec le soutien financier approprié, sauver la planète des forces qui la détruisent. » Gordon Brown, Premier ministre britannique, jeudi 17 décembre.
« Nous allons quitter cette réunion avec un goût amer dans la bouche. Les vraies victimes du changement climatique n’ont pas été entendues ici. » Apisai Ielemia, Premier ministre de Tuvalu, jeudi 17 décembre.
« Dans les 36 heures à venir, nous allons être rejoints par la puissance de décision la plus impressionnante que le monde ait connue depuis de nombreuses années. » Lars Loekke Rasmussen, Premier ministre danois et président de la conférence, jeudi 17 décembre
« Pour une grande partie de notre peuple, le changement climatique est devenu un génocide climatique. » Tsakhia Elbedorj, président de Mongolie, jeudi 17 décembre.
« En plusieurs occasions cette année, toutes les principales économies se sont engagées sur la transparence. Désormais, elles sont en train de faire marche arrière (…) C’est pour nous une attitude qui sape tout l’effort que nous sommes en train de conduire. » Hillary Clinton, secrétaire d’Etat américaine, jeudi 17 décembre.
« Je sais que certains diront que c’est la faute de la Chine s’il n’y pas d’accord. C’est un tour joué par les pays développés. Ils doivent considérer leurs propres positions et ne pas utiliser la Chine comme un prétexte. » He Yafei, vice-ministre des Affaires étrangères chinois, lundi 14 décembre.
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